Ce tarot mérite une section à part car il l’est !
Il a été créé en collaboration avec le maitre Hindou Osho qui avait une vision de la vie bien à lui - intégrer les plaisirs terrestres à la croissance spirituelle et croyait en une vie pleinement vécue.
Et cette voix et voie me plait. Explorons son tarot.
Le tarot Osho Zen a été créé avec la vision de la vie, l’approche spirituel unique et en collaboration avec le défunt maitre hindou et controversé Osho.
Selon lui, chaque individu a la capacité innée à pouvoir atteindre l’éveil total de la conscience, à savoir de se libérer des illusions qui ont été créées par le mental. Le but de cette capacité innée consiste à devenir un bouddha au lieu de le vénérer, de développer une propre conscience intérieure au lieu de vouloir imiter les autres.
Ainsi ce tarot accompagne l’être dans son cheminement spirituel en aidant à naviguer parmi les diverses expériences et leçons. C’est une véritable lecture de l’âme qui nous rapproche de notre essence, à l’instant présent, au point zéro là où tout s’équilibre et s’harmonise, là où la paix intérieure se fait, là où l’âme est.
C’est un véritable tarot qui comporte 23 arcanes majeures qui relatent l’histoire complète du voyage spirituel de l’être humain – une carte supplémentaire sans numéro a été ajoutés. Leurs noms diffèrent du tarot classique, elles racontent l’histoire de la découverte de soi-même, propre à chaque individu tandis que les vérités fondamentales à découvrir sont identiques pour tous quels que soient l’appartenance culturelle, le sexe ou la religion.
Les arcanes mineurs sont, comme pour le tarot traditionnel, divisés en quatre séries cependant avec des noms différents représentant les quatre éléments.
La série de l’Arc-en-ciel – losange arc-en-ciel – correspondant aux deniers – Terre
La série de l’Eau – losange bleu – correspondant aux coupes – Eau
La série des Nuages – losange gris – correspondant aux épées – Air
La série du Feu – losange rouge – correspondant aux bâtons – Feu
Découvrons-les toutes en commençant par les arcanes majeures
Première carte du Tarot Osho Zen, elle incarne le consultant au moment du tirage. C’est à travers la figure du Fou que débute le voyage spirituel : un chemin initiatique de 23 lames qui nous invite à nous découvrir tels que nous ne l’avons peut-être jamais osé.
La carte du Fou met en scène un jeune homme vêtu d’un costume d’Harlequin, avançant joyeusement au bord d’une falaise, une fleur de lotus à la main.
Derrière lui, le ciel hésite entre aube et crépuscule – symbole du mystère des commencements et des fins.
Ce personnage insouciant semble prêt à plonger dans le vide, mais peut-être y a-t-il, plus bas, un plan invisible que nos yeux ne perçoivent pas ? N’est-il pas, en réalité, bien moins fou qu’il n’y paraît ?
Le Mat nous rappelle que seul l’instant présent compte. Le passé peut être laissé derrière nous. Portés par l’intuition et la confiance, nous pouvons oser le saut dans l’inconnu.
Son message est clair : le savoir seul ne suffit pas. Pour grandir, il faut expérimenter, tenter, saisir les opportunités qui se présentent, même lorsqu’elles semblent incertaines. 🌟
Après s’être libéré du passé et de tout ce qui est superflu, après avoir choisi de suivre son intuition et osé faire le premier pas, vient le moment de s’arrêter. S’asseoir, faire silence, accueillir. Recevoir les signes, les messages qui éclairent la suite du chemin.
Le véritable foyer ne se trouve pas à l’extérieur : il réside à l’intérieur de soi. Comme le yin et le yang, l’équilibre entre l’action et la réceptivité nous garde ancrés, présents, et nous assure de rester fidèles à la voie de l’âme et du cœur.
Ces pauses sont essentielles : elles nous ramènent au point zéro, à l’instant pur. Dans ce précieux espace, nous pouvons dire : « J’accepte le don extraordinaire d’exister. »
C’est le temps de s’unir à l’Univers. Assis sur la fleur de lotus de la perfection, laissez-vous porter par la nuit, contemplez les étoiles, vos étoiles. L’Existence a besoin de chacun de nous, sans masque, sans artifice — simplement tels que nous sommes.
Chaque fois que nous plongeons à l’intérieur de nous-mêmes, au cœur de notre essence, dans le silence du point zéro, nos deux polarités s’unifient et dansent ensemble : le positif et le négatif, le masculin et le féminin (chiffre II).
Lorsque la confusion s’installe, souvenons-nous : la paix et l’équilibre se trouvent toujours en nous. Il ne s’agit pas d’étouffer l’ombre, les émotions jugées négatives ou nos soi-disant défauts, mais plutôt de les inviter à danser avec notre lumière, nos émotions positives et nos qualités. Grâce à quelques respirations conscientes et alchimiques, nous permettons à cette union de faire vibrer notre être plus haut.
L’ombre et la lumière sont toutes deux nécessaires. Elles se complètent et forment l’unité de notre âme, belle et entière. N’oublions jamais : nous sommes déjà parfaits dans notre totalité, en communion avec la Source.
Le cristal, symbole de clarté, dépasse toutes dualités et amplifie nos énergies. Les dauphins, eux, nous rappellent la danse fluide de la vie : plonger dans nos émotions, puis remonter à la surface pour bondir vers la lumière. Quant au croissant, il relie le ciel et la terre, le cosmos et la matière, nous invitant à accueillir ce lien sacré.
Après avoir fait le vide, laissé tomber le superflu et harmonisé les polarités au point zéro, lorsque vous êtes en contact avec votre essence profonde, une question émerge : qu’est-ce qui cherche à se manifester à travers vous ?
Vous portez en vous un talent unique, une force créatrice singulière. Le chiffre III symbolise la trinité, l’alchimiste qui engendre et transforme. La clé réside dans l’abandon, dans l’accueil de ce souffle qui veut s’exprimer.
Le trois est le chiffre de la communication sous toutes ses formes. Quelle que soit la voie que vous choisissez – parole, art, gestes, silence – exprimez-vous ! Le monde a besoin de votre voix, de votre voie, et de vous tel·le que vous êtes, dans votre entièreté.
Votre expression peut déclencher une cascade d’événements, un flux d’énergie nouveau et vibrant. Rappelons-nous : nous ne sommes pas propriétaires de nos créations. La créativité véritable naît de l’union avec le Divin.
✨ Plus une personne laisse jaillir sa créativité, plus elle rayonne le divin.
Aimez ce que vous faites. Aimez-vous. 💖
Voici venu le temps d’incarner la créativité et l’inspiration divine.
Voici venu le temps d’éveiller en nous l’aspect masculin, celui qui agit, construit et affirme.
Le Rebelle ne peut être enchaîné. Il a brisé les conditionnements, les chaînes du monde conventionnel et répressif. Libre, il marche en accord avec sa vérité, son âme et son cœur.
Qu’il soit riche ou pauvre, il demeure un Empereur : souverain de son royaume intérieur, maître de son corps, de son cœur et de son âme. 🦅
L’aigle, messager entre ciel et terre, nous rappelle que l’inspiration divine se manifeste dans la matière. Le Divin prend forme à travers le Rebelle, à travers l’être qui ose.
Le Rebelle n’est pas fuite ni refus : il est appel à la responsabilité, à la pleine souveraineté de soi.
L’aspect féminin et l’aspect masculin s’unissent enfin dans une danse sacrée, au point zéro. Cette union des polarités nous conduit vers la mystérieuse vacuité.
Le passage par le vide peut sembler déstabilisant, car il n’y a plus rien auquel s’accrocher. Pourtant, c’est précisément dans cet espace de silence et de dépouillement que réside le véritable trésor.
Rien n’est à forcer. L’invitation est simple : se détendre, respirer, chérir chaque instant. 🌌
Car de ce vide naîtra le sacré. De ce silence jailliront les pures potentialités.
Faites confiance à ce processus magique, car le vide n’est pas absence : il est promesse, matrice de toutes les créations à venir. ✨
L’être que j’attire à moi n’est pas un hasard : il est le miroir de mon monde intérieur. Le partenaire devient messager, révélant les facettes cachées de ma propre réalité.
À la racine de cette rencontre, il y a d’abord l’attirance physique et sexuelle – une force intense mais passagère. Avec le temps, en mûrissant, on découvre un amour plus vaste, qui transcende la sexualité. Plus l’âme s’élève, plus l’amour devient divin.
Dans les sphères supérieures, cet amour se transforme en compassion. Bouddha décrivait la compassion comme un amour enrichi par la méditation. Le sexe est la graine, l’amour est la fleur, et la compassion en est le parfum subtil – l’essence véritable de cette fleur.
Cette carte nous enseigne que le sens profond de l’amour se déploie dans cet espace sacré, entre la sexualité et la compassion.
Un voile se déchire sous l’éclat d’une lumière extraordinaire. Une intelligence nouvelle vient dissiper ce qui obscurcissait ta vision, levant le voile qui t’empêchait de percevoir la vérité des choses. Cette ouverture de conscience révèle ta flamme intérieure, éclatante et vibrante.
L’ombre qui se tient en arrière-plan n’est pas l’ennemi : elle est le reflet d’une peur, d’une croyance figée ou des souvenirs du passé. En la reconnaissant sans t’y attacher, tu peux balayer la poussière du mental. Alors, ton feu intérieur se redresse, clair, puissant et rayonnant.
La spiritualité, c’est l’art de transmuter nos “bogues” intérieurs — ces blocages, ces programmations — en une énergie plus libre et lumineuse. C’est enlever le voile des yeux, détourner l’attention des illusions pour la tourner vers l’essentiel : l’équilibre subtil entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Personne ne peut t’apporter cette révélation à ta place. C’est par toi-même, dans l’intimité de ton être, que tu peux comprendre ce qui a réellement de la valeur. La conscience de soi ouvre à un détachement du passé, à la liberté face aux projections du futur.
Là se trouve la clé : habiter pleinement l’instant présent. C’est seulement en ce lieu intemporel que l’âme s’épanouit, que la flamme devient lumière, et que tu peux goûter la profondeur de ton propre éveil.
Quelque chose aspire à éclore.
Comme une graine enfouie dans la terre, invisible aux regards, mais pleine d’un rêve secret. Elle peut rester longtemps dans l’ombre, en attente du moment juste. Pourtant, pour devenir fleur, elle doit braver l’incertitude, traverser la roche, fendre la terre dure et affronter le vent ou la sécheresse.
Les fleurs naissent même dans les déserts, au creux des falaises, dans les lieux les plus arides et hostiles. Elles nous rappellent que la vie porte en elle une force invincible : celle du courage.
Faire preuve de courage, c’est accepter les épreuves non comme des obstacles qui barrent le chemin, mais comme des passages initiatiques qui nous forgent et nous révèlent. C’est avancer malgré la peur, malgré l’inconnu.
Comme la graine qui ne sait pas quelle fleur elle deviendra, nous devons oser nous lancer, sans certitude du résultat, mais avec confiance en la vie.
Le courage n’est pas seulement héroïsme : c’est parfois un pas timide, une décision difficile, une main tendue, une parole sincère.
Il est la clé qui permet de transformer l’incertitude en croissance, l’épreuve en sagesse, et l’inconnu en aventure.
Quitter quelque chose ou quelqu’un ouvre souvent un vide en nous. Quand une présence n’occupe plus sa place dans notre vie, nous pouvons ressentir le manque, la nostalgie, voire l’esseulement.
L’isolement est alors teinté de douleur : je pense à l’autre, il me manque, et je crois que la vie serait plus belle s’il était encore là.
Mais la solitude véritable n’est pas l’isolement. Elle est un état d’intériorité féconde : être en bonne compagnie avec soi-même. C’est apprendre à demeurer dans le silence, dans sa propre présence, sans avoir besoin que quelqu’un vienne combler un manque.
Le Bouddha disait : « Soyez votre propre flambeau. »
Cette parole nous invite à reconnaître que la lumière que nous cherchons à l’extérieur réside déjà en nous.
Dans la solitude consciente, notre présence peut emplir tout l’espace. Nous découvrons que nous ne sommes jamais réellement seuls : le souffle, la vie, l’univers entier palpitent en nous et autour de nous. Alors, il n’y a plus besoin d’autrui pour ressentir la plénitude.
Cette lame nous invite à revenir au centre. Dans ce lieu immobile, le point zéro, la roue du karma tourne autour de nous : cycles du yin et du yang, morts et renaissances qui s’enchaînent. Observer sans s’y perdre, voilà le véritable art.
La vie est faite de mouvements : après la naissance vient la mort, après la haine l’amour, après le succès l’échec, et inversement. Chaque polarité appelle son contraire. Si nous nous laissons happer par cette rotation incessante, nous devenons prisonniers des scénarios répétitifs. Mais en demeurant centrés, nous cessons de subir. Nous découvrons alors une clé : ne plus être écrasés par l’influence des planètes et des forces extérieures, mais puiser consciemment dans leur énergie pour être propulsés vers l’avant.
La roue nous enseigne que tout revient, tant que nous ne voyons pas nos propres schémas. Reconnaître le cycle, en prendre conscience, c’est déjà commencer à s’en libérer. L’Arcane X ne parle pas de contrôle, mais de maîtrise intérieure : se détendre, respirer, et laisser le flux nous traverser sans nous emporter.
La véritable liberté naît lorsque l’on cesse de lutter contre la roue… et qu’on choisit de l’observer depuis le centre lumineux. C’est dans cet espace de silence et de conscience que le changement profond devient possible.
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